Carrière Wellington - La Citadelle

Les Boves servirent d'abri aux soldats alliés lors de la Première Guerre mondiale avant d'aller combattre vaillamment à la bataille d'Arras en avril 1917. Composée de galeries creusées par des tunneliers néo-zélandais, la carrière Wellington fut la cachette de 24 000 soldats anglais, faisant de ce lieu un site de mémoire de premier ordre.

La Citadelle est aujourd'hui classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Œuvre de Vauban, cette forteresse de la seconde moitié du XVIIe siècle a été démilitarisée dans les années 2010 et sert aujourd'hui de lieu d'accueil à des spectacles ou des évènements de loisirs à l'instar du Main Square festival.

Les Deux places et le Beffroi - ​Les Boves sous la Place d'Arras

Place des Héros et le Beffroi. Troisième ville la plus importante du Pas-de-Calais, Arras est célèbre pour ses deux magnifiques places pavées : la Grand'Place et la place des Héros. Entourées par 155 maisons de style baroque flamand, elles font la fierté des Arrageois et l'admiration des visiteurs. Bordée de galeries couvertes abritant des boutiques gastronomiques et des cafés, la place des Héros est dominée par l'impressionnant beffroi de l'hôtel de ville, inscrit à l'UNESCO. Haut de 75 mètres, la vue qu'il offre sur la ville et la campagne environnante est superbe !

Les Boves. Arras se découvre également depuis ses profondeurs. Situées à 12 mètres sous terre, les boves sont d'anciennes carrières de craie creusées au Xe siècle formant un très grand réseau de galeries.

La Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption et Saint Vaast d'Arras - Maison Diocésaine Saint-Vaast d'Arras

Classée aux Monuments Historiques, la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast a été édifiée à la fin du XVIIIe siècle dans un style classique. Elle est l'œuvre notamment de Pierre Contant d'Ivry, architecte de l'église de la Madeleine à Paris. Ancienne abbaye bénédictine, l'abbaye de Saint-Vaast a été fondée au VIIe siècle sur la colline de La Madeleine, lieu de refuge habituel de saint Vaast. Au XVIIe siècle, l'établissement est à l'origine de la création d'un des trois premiers collèges de l'université d'Arras, et devient ainsi un important pôle de culture.

La maison diocésaine saint Vaast, sise au 103, rue d'Amiens à Arras possède une longue histoire. Après avoir été couvent des religieuses du Saint Sacrement, elle est devenue le grand séminaire de 1906 à 1970. Aujourd’hui c’est tout à la fois le lieu qui accueille les nombreux services du diocèse, administratifs et pastoraux. Une aile du bâtiment accueille la maison Jean XXIII lieu de vie des prêtres ainés. Une partie non négligeable des bâtiments est offerte aux groupes qui organisent des formations, que ce soit d’Eglise ou de la société civile. Les vitraux de la chapelle, réalisés 1927 sont une une rapide évocation de la destination initiale des lieux: la formation des prêtres diocésains. Un petit oratoire permet aux groupes de retraitants de trouver un lieu de recueillement. Ce lieu est la chapelle habituelle des prêtres aînés du foyer Jean XXIII.

Musée des Beaux Arts d'Arras

Installé dans l’ancienne abbaye Saint-Vaast, le Musée des beaux-arts d’Arras compte dans ses rangs de prestigieux élèves issus des écoles flamandes (Brueghel, Rubens, van den Eeckout), italienne (Bassano, Baglione) et française (Champaigne, Le Brun, Corot). Fait assez rare pour être souligné, les lieux reflètent aussi l’histoire de la ville.
En témoignent la collection de porcelaines d’Arras, de sculptures médiévales ainsi que la présence d’un exemplaire unique des tapisseries de haute lisse (Arrazi). Unique est le mot qui convient aussi pour désigner l’ensemble de grands formats de la peinture religieuse française parmi lesquels sept « Mays » provenant de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Jardin du Gouverneur

Avec ses 6 hectares, le Jardin du Gouverneur trône face à la Citadelle d'Arras comme un lieu paisible où il fait bon flâner ou se poser. Les origines du parc sont méconnues de même que l'on ignore celle du kiosque à musique qui semblerait dater du XIXe siècle et où se tiennent toujours des concerts d'orchestres et fanfares aux mois de mai et juin.

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DANS LES ENVIRONS D'ARRAS

Mémorial National du Canada à Vimy - Mémorial 14/18 de Notre Dame de Lorette - Cimetière allemand de la Maison blanche

Mémorial canadien. En avril 1917, les Canadiens attaquent l'armée allemande en position sur la crête de Vimy et gagnent la bataille. Mais cette victoire a fait 11 285 morts et blessés du côté canadien. Pour rendre hommage à tous ces soldats, un mémorial est érigé sur la crête, un mémorial colossal composé d'une vingtaine de statues et de deux immenses tours blanches de 27 mètres de hauteur qui ont nécessité 11 ans de travail. L'une possède une feuille d'érable et l'autre une fleur de lys, symbolisant l'union entre le Canada et la France. Le mémorial canadien de Vimy dans le Pas-de-Calais est aujourd'hui le plus grand lieu commémoratif national canadien à l'étranger. Sur place, vous pourrez constater qu'une partie des souterrains et des tranchées est encore présente. La crête de Vimy offre par ailleurs un très beau panorama sur le bassin minier et les collines de l'Artois.

Anneau de mémoire. En 2014, un anneau de mémoire est érigé sur lequel sont inscrits le nom de près de 580 000 soldats de toutes origines, morts sur le sol du Nord-Pas-de-Calais entre 1914 et 1918.

Nécropole de Lorette. Lieu de mémoire et de recueillement mais aussi plus importante nécropole de France, Notre-Dame-de-Lorette dans le Pas-de-Calais commémore les combats qui se sont déroulés sur cette colline en 1915. Situé sur la commune d'Ablain-Saint-Nazaire, le site se compose d'une basilique de style néo-byzantin, d'une tour-lanterne de 52 mètres de haut et d'un immense cimetière militaire, le plus grand de France, où reposent 40 058 corps.

Cimetière allemand. Ce cimetière a été créé par les autorités militaires françaises de 1919 à 1923 (route d'Arras à Béthune, lieu-dit le Croupil. Superficie : 7 ha 68 a 9 ca), comme cimetière collectif pour les morts allemands de la région située au Nord et à l'Est d'Arras et représente le plus grand aménagement allemand de la première guerre mondiale sur le sol français. De 1975 à 1983, il a été entièrement réaménagé par le Volksbund. C'est de plus de 110 communes du Pas-de-Calais que l'on a rassemblé les soldats allemands inhumés jusque-là dans des tombes de campagne ou des petits cimetières militaires provisoires. Les restes d'un grand nombre de soldats, tombés au combat, ont été retrouvés au cours des années en déblayant et en rendant les champs de bataille à la culture. Le cimetière provisoire était composé de croix de bois, remplacés depuis 1974 par des croix de fonte dans le cadre de camp de jeunesse. Ceux qui reposent aujourd'hui dans ce cimetière sont morts au cours des violents combats en Artois, et sur les hauteurs de Lorette d'août 1914 à fin 1915, autour de la colline de Vimy à Pâques 1917 et à l'automne 1918, ainsi que dans la continuelle guerre de tranchées entre les grandes offensives. 44 830 soldats reposent dans ce cimetière, dont près de 8040 en ossuaire A l'entrée du cimetière, une croix sur laquelle est inscrit : Paix aux hommes de bonne volonté

Musée du Louvre-Lens à Lens

Inauguré en décembre 2012, le musée du Louvre-Lens est implanté au cœur de l’ancien bassin minier du Nord‐Pas de Calais, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. La Galerie du temps constitue le cœur du Louvre‐Lens. Elle présente plus de 200 chefs‐d’œuvre issus des collections du Louvre, dans un espace spectaculaire de 3000 m², et propose un parcours inédit à travers l’histoire de l’art, depuis l’invention de l’écriture en Mésopotamie au 4e millénaire avant notre ère, jusqu’à la révolution industrielle au milieu du 19e siècle. Sa scénographie à la fois chronologique et pluridisciplinaire crée un dialogue nouveau entre les époques, les techniques et les civilisations. Véritable cité culturelle, le Louvre-Lens est le 2ème musée le plus fréquenté en région après le musée des Confluences à Lyon. Il accueille une moyenne de 450 000 visiteurs par an.

Dans un espace ouvert de 3000 m², la Galerie du temps expose plus de 200 chefs d’œuvre prêtés par le musée du Louvre et le musée du quai Branly – Jacques Chirac. Selon une présentation chronologique allant du 4e millénaire avant notre ère jusqu’au milieu du 21e siècle, elle offre un parcours inédit à travers l’histoire de l’art et de l’humanité. Croisant les époques, les techniques et les civilisations, elle permet de contempler différemment les collections du Louvre avec une ouverture sur l’art contemporain.